« back to newsletter

Madame Gigi Maajar est une professionnelle des services bancaires tanzaniens qui a travaillé et a fait des études à Wolverhampton et à Londres avant d'être recrutée en 2009 par KCB Tanzania Ltd. au Sommet « Carrers in Africa Recruitment » à Londres.

Qu'est-ce qui vous a motivé d'abord de quitter la Tanzanie & vos attentes ont-elles été satisfaisantes quand vous êtes retournée dans votre pays ?

J'ai été très intérressée par la croissance rapide de l'entreprise et par de meilleures opportunités de carrière que nos amis et pairs bénéficiaient en Tanzanie. Ayant passé neuf ans au Royaume-Uni, j'ai estimé que je serais capable accomplir beaucoup plus de grands objectifs professionnels de retour dans mon pays d'origine ; surtout grâce à l’étendue de mon expérience internationale. Cela a été en fait la plus grande motivation pour moi et mon mari de revenir en Tanzanie.

En ce qui concerne mes attentes, mon salaire initial n'était pas celui à quoi je m'attendais ; par contre, toutes les autres ont été complètement satisfaisantes avec l’avantage d'avoir en plus des cartes d’aides familiales à partir de la grille de salaire « blues ». Nous nous sommes installés maintenant ici et sommes très heureux d’être chez nous.

Quels types de travail cherchiez-vous ?

De par mon expérience précédente, ainsi que celles de mes qualifications d’éducation nationale, je cherchais des postes de directeur dans les secteurs bancaires et juridiques.

Quelle était la part la plus utile du Sommet & quel conseil donneriez-vous à quelqu'un intéressé pour postuler à un emploi en Afrique ?

La partie la plus utile du Sommet a été les Sessions de Profile d'entreprise. Elles m'ont vraiment aidée à gagner une compréhension détaillée des organisations impliquées. Cela a été très encourageant de rencontrer leurs cadres supérieurs et les décideurs clés qui étaient présents et d’avoir eu l'occasion de leur poser des questions. Un autre point que j'ai apprécié a été qu'une fois à l’intérieur, on était sûr d’avoir des entretiens immédiats avec d'autres sociétés sur place  et d’augmenter ainsi les chances de trouver un emploi. Ce qui est amusant c’est que c'est exactement ce qui m'est arrivée ; alors que j’étais invitée au Sommet par une société, j’ai fini par avoir un entretien immédiat avec une autre qui a fini par m'engager.

Je conseillerais à quelqu'un désirant postuler pour faire carrière en Afrique d'avoir un CV et une lettre de motivation qui reflètent clairement leurs domaines de pécialisation et de s'assurer qu’ils ont l'expérience professionnelle requise.

Combien d'entretiens avez-vous eu pendant le Sommet & pourquoi avez-vous choisi la Société qui vous a offert votre poste ?

J’ai eu deux entretiens au Sommet, un avec la National Microfinance Bank (NMB) et un autre avec KCB Tanzania Ltd., une banque kényane qui a des filiales en Afrique. KCB m'a offert un poste à leur Gestion de programme, qui m’a permis d'apprendre tous les aspects de leurs affaires. J’ai choisi KCB pour leur programme de formation étendu ainsi que pour leur culture d'entreprise qui m’a semblé correspondre à mes valeurs. Je suis maintenant dans la division de la Banque d'entreprise; au poste de Directrice de relation avec les entreprises et je suis très excitée sur mon avenir.

Quel conseil donneriez-vous à quelqu'un qui espère revenir au pays ?

Rechercher ce qui est envisageable dans votre industrie de retour chez vous aussi bien que le salaire moyen pour des postes intéressants. Il est très important de penser à votre retour d’une manière approfondie, d’avoir des attentes réalistes et d’être prêt à se réadapter. De ne pas avoir peur de l'inconnu ou de l'incertitude de ce qui vous attend et qui pourrait vous décourager à revenir chez vous. Bien qu'il soit beaucoup plus facile de savoir ce que à quoi vous renoncez, il est plus important de savoir et de comprendre tout ce que vous y gagnerez, qui est dans la plupart des cas beaucoup !!

Je voudrais encourager ceux dans la diaspora désirant revenir chez eux de s’y prendre à l’avance et d’être optimiste sur leur avenir, enfin, après tout, il n’y a rien de mieux que d’être chez soi !

« back to newsletter